Bienvenue à Saint-Paterne-Racan
Située au Nord-Ouest de la Touraine, sur le plateau de Gâtine, Saint-Paterne-Racan est une commune attachante, dotée de nombreux atouts : économique, historique, culturel, sportif et touristique. Partez à sa découverte…
La Commune de Saint-Paterne-Racan d’une superficie de 47.77 km² compte 1713 habitants. Située à 30 kms au Nord-Ouest de Tours, elle est implantée dans la vallée de l’Escotais, entre le bassin de la Loire et du Loir, au carrefour de 3 départements : Indre-et-Loire, Sarthe et Maine-et-Loir. Au bord de la RN 138 (Tours-Le Mans), la Commune bénéficie de la Gare TGV de Tours et de St Pierre des Corps (1 heure de Paris) et de la sortie de l’autoroute A 28 (Tours-Le Mans).
Saint-Paterne-Racan, au riche passé historique, constitue par son calme, son climat tempéré et la beauté de son paysage protégé, une Commune agréable à vivre.
Saint-Paterne-Racan, au cœur du « Pays de Racan » appartient administrativement à la Communauté de Communes de Gâtine-Choisilles-Pays de Racan.
Saint-Paterne-Racan possède de nombreux sites à découvrir :
Le Château de la Roche Racan (privé), demeure du poète Racan (XVIIème s.) – Ouverture en Période Estivale
Parties constituantes : écuries ; pigeonnier ; parc – Éléments remarquables : escalier
Epoque de construction : 17ème siècle ; 19ème siècle Auteur(s) : Gabriel Jacques (architecte) Personnalité(s) : Bueil Honorat de, dit le poète Racan (commanditaire (habitant célèbre))
Historique : Cet ancien fief de la prévôté d’Oë était connu sous le nom de la Roche au Majeur, indiquant que le seigneur était le » majeur « , le maire de son suzerain : le prévôt d’Oë, pour qui il avait le pouvoir de prélever les impôts. Le fief qui en 1405 appartenait à Hardouin des Fontaines passa par alliance à la famille de Bueil. En 1634, Honorat de Bueil, poète et seigneur de Racan, nom qu’il associe à la Roche, entreprend la construction d’un château à l’emplacement du » chastel et maison seigneuriale » tel qu’on le qualifiait en 1600. De cette construction primitive pourraient subsister des traces d’appareillage dans le soubassement de la cour polygonale. L’ensemble de la construction au 17ème siècle, placée perpendiculairement au coteau est ainsi décrite dans l’aveu de 1711 : » le dit chastel consistant en un grand pavillon avec tourelle au coin de celui-ci, un autre pavillon servant de chapelle, entre lequel pavillon, il y a un grand corps de logis et plusieurs autres bâtiments « .
L’Église paroissiale, (XIVème et Xvème s.), reconstruite en partie après l’incendie de 1768, renferme un bel orgue, de magnifiques statues faisant partie du groupe sculpté « l’ Adoration des Mages » (terre cuite peinte du XVIème s.), ornements sacerdotaux confectionnés par l’ épouse du poète Racan (vers 1630). Une plaquette a été publiée par le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire.
L’Église Saint-Paterne, inscrite à l’Inventaire en 1947, est intéressante. Elle a succédé à un monument qui brûla en 1768 avec 38 maisons et qui remplaçait un édifice antérieur. On voit encore le petit appareil et deux baies de l’édifice précédent (mur nord de la nef et du chœur, bas du mur du chevet). La façade et le clocher datent du XVe siècle (on peut voir la porte condamnée en anse de panier). Un collatéral méridional de trois travées est relié à la nef par des arcades en tiers-point. Cette église renferme des œuvres d’art et un mobilier fort riche, en particulier un groupe de cinq statues en terre cuite du XVIe siècle : l’Adoration des Mages et la Vierge à l’Enfant, La Vierge, restaurée en 1908, est un chef-d’œuvre de perfection.
L’orgue de l’Église
L’église de Saint-Paterne Racan fut dotée d’un orgue au milieu du 19ème siècle. L’historique de l’instrument a été dressé lors de la publication de l’inventaire régional des orgues (Les orgues d’Indre et Loire, Comp’Act, 1997, pp.183-188). L’examen du matériel permet d’attribuer une majeure partie de l’orgue et son buffet au facteur tourangeau Louis Bonn, aidé de Legeay, musicien local (Maître de Chapelle à la Cathédrale de Tours) lequel réemploie pour le clavier principal une partie de tuyauterie d’occasion, d’origines diverses, 3 jeux semblant remonter à l’Ancien Régime. L’instrument qui ne possédait pas de turbine électrique, est resté dans son état d’origine. Il était injouable depuis plusieurs dizaines d’années. Eric Brottier, technicien-conseil agréé par le Ministère de la Culture, a visité l’instrument le 9 février 1996. L’intérêt patrimonial et musical d’une partie de la tuyauterie fut mis en évidence. C’est ainsi que le parti d’une reconstruction de l’orgue existant s’imposa car en revanche, si l’instrument contenait des éléments intéressants notamment au niveau des tuyaux, les éléments mécaniques de l’orgue étaient constitués d’éléments de récupération assez disparates. Par ailleurs, l’orgue était situé sur le côté et l’étude de la tribune révéla que celle-ci avait été agrandie, sans doute pour pouvoir accueillir une chorale, mais qu’une structure de tribune plus réduite avait auparavant existé au même emplacement. C’est ainsi que progressivement l’idée fut retenue de reconstruire un instrument intégrant les éléments les plus valables de l’ancien orgue. Il fut décidé de ramener la tribune à sa proportion primitive, permettant ainsi une meilleure intégration architecturale du nouveau buffet d’orgue. Le projet d’un orgue de style baroque français logé dans un meuble à la façon d’un positif avec clavier disposé à l’arrière fut proposé par le facteur d’orgues jurassien Denis Londe. Cette solution permettait notamment de dégager le vitrail surplombant l’instrument et de tirer le meilleur parti d’un espace relativement réduit correspondant à la surface initial de la tribune. L’instrument comporte deux claviers : le clavier principal, dit de grand-orgue, comporte 53 notes sans 1° C#, le second clavier de récit ne comporte que 37 notes. Un pédalier de 29 notes en tirasse fixe tire la basse du clavier du grand orgue Tout l’instrument est construit de façon traditionnelle selon les règles de la facture classique française. Il est réalisé entièrement de façon artisanale dans l’atelier du facteur d’orgues, seule la turbine électrique faisant exception à cette règle. Les matériaux sont de type traditionnel : chêne, étain, plomb, peaux d’agneau sont les constituants essentiels de cette réalisation. Le buffet, le sommier qui supporte les tuyaux sont en chêne massif. Un soufflet en chêne et en peau d’agneau, de type cunéiforme est placé à l’arrière sur la droite de l’organiste. Les tuyaux sont en alliage d’étain et de plomb, une petite partie pour la base est réalisée en bois de chêne. |
L’Abbaye de la Clarté Dieu : privée mais peut être visitée sur demande. Cette abbaye est en cours de restauration. Pour en savoir, consulter le Site Internet.
La Fontaine décorative moderne : œuvre d’art créée en 1990, sorte de menhir du XXIème siècle.
Sans oublier les autres lieux privés: Château d’Hodebert : XIIème et XVIIIème s., Manoir de Saché : XVIème s.
Château du Breuil : XIXème s., Château de la Fougeraie : XIXème s.
Quelques anecdotes :
Saint-Paterne-Racan était déjà habitée aux périodes néolithiques et gauloises! La première église est signalée en 834, dédiée au Saint « Paterne ». Une abbaye cistercienne, la Clarté-Dieu, s’implante non loin du village en 1239. Incendiée en 1364 pendant la guerre de cent ans, puis reconstruite, il en subsiste de beaux vestiges. Un gisant conservé à New York, au musée des Cloîtres, en provient. La campagne proche a attiré bourgeois et officiers royaux des villes voisines, qui y ont édifié des manoirs souvent remarquables.
Le poète Racan, Honorât de Bueil (1589-1670), passa une grande partie de sa vie à Saint-Paterne-Racan. Il y fit bâtir le château de la Roche Racan par le maître maçon Jacques Gabriel, ancêtre de la dynastie des célèbres architectes parisiens. Racan fut l’un des 40 premiers académiciens, nommés à la fondation de l’Académie Française par Richelieu (1634). Son buste est d’ailleurs érigé devant la mairie.
En 1804, Julie Bouchaud des Hérettes épouse à Saint-Paterne-Racan le physicien Charles. Elle est plus connue sous le nom d’Elvire, pour sa liaison avec le poète Lamartine à qui elle inspira les célèbres strophes du poème « le Lac ».
Documentation et Bibliographie
Il existe de nombreux livres et articles sur Saint-Paterne-Racan dont voici les principaux. La Mairie est à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
– ROBERT Pierre, Saint Paterne au Pays de Racan, 1993, 173 pages. Edition CLD
– ROBERT Pierre, Racan en son pays, 1991, 125 pages, Edition CLD.
– FARGUES Madeleine, « Le Pays de Racan, mémoires en images », Edit. A. Sutton, 1997.
– Le patrimoine religieux au Pays de Racan, de Madeleine FARGUE
– Racan Le Magazine de la Touraine n° 77 – hiver 2000/2001
– Sur la Route des Muses et des Géants
– Le Canton de Neuvy le Roi
– Bulletin Municipal annuel – Mairie (Disponible gratuitement à la Mairie)